Le 17 mars 2025, nous avions pris une position sans ambiguïté sur l’accord de compétitivité, avec la communication FO ADS intitulée « FO signe ». Par cette position, nous affirmions notre identité de syndicat responsable, éloignée de toute démagogie et du populisme que certains entretiennent.
Vous le savez, mais il est utile de le rappeler. À FO, nous considérons que l’entreprise et les salariés forment un principe de vitalité réciproque. L’une ne peut prospérer sans l’autre.
Quelles avaient été les motivations de notre soutien à adhérer aux accords signés ?
La première, et sans doute la plus essentielle, tient à notre conviction que les difficultés rencontrées par Space Systems étaient avant tout conjoncturelles, liées à ces retours de cycles que le secteur spatial connaît régulièrement et à l’émergence de nouveaux acteurs.
La seconde raison découlait directement de l’engagement exemplaire des salariés, capables de renverser l’impossible, même dans les situations les plus incertaines. Cette force collective a été au rendez-vous des défis posés par la direction, qu’il s’agisse d’organisation ou de performance.
Cet engagement, il faut aussi le dire clairement, n’est pas que des chiffres ni des graphiques en comité de direction. Il a un visage humain. Depuis des mois, ce sont des femmes et des hommes qui se sont accrochés, qui ont tenu les charges, qui ont absorbé l’urgence et la pression. Par passion pour leur métier, par attachement à nos savoir-faire, par sens de la responsabilité industrielle. Parfois au prix d’un investissement personnel considérable, y compris au détriment de leur qualité de vie au travail et de leur équilibre personnel.
Aujourd’hui, les faits le confirment. L’entreprise est plus performante qu’elle ne l’était il y a sept mois. Cette évolution est remarquable et témoigne d’un effort collectif exceptionnel.
À FO, nous défendons aussi l’outil industriel, car il constitue la condition même de nos emplois. La performance industrielle, lorsqu’elle est responsable, est un levier de prospérité. Mais pour être durable, elle ne peut se suffire à elle seule. Elle doit rester indissociable de sa jumelle : la performance sociale.
C’est pourquoi, bien que cela n’ait pas été envisagé lors de la négociation initiale, nous demandons à la direction la réouverture du chapitre 3 de l’accord de compétitivité relatif à la politique salariale 2025-2026. Après le retour de la performance d’entreprise, le retour d’une politique de rémunération motivante doit s’inscrire dans la performance sociale.
Si Bromo est aujourd’hui le sujet dimensionnant connu à ce jour, celui qui conditionne l’avenir du spatial en Europe et donc l’avenir de nos activités, nous ne devons pas oublier les salariés qui, chaque jour, portent cette performance industrielle. Nous parlons ici de l’ensemble des salariés d’ADS : ce sont eux qui rendent possibles les résultats dont tout le monde parle.
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